Dimanche 2 août 2015, les valises sont bouclées, nous sommes enregistrés sur nos vols Bordeaux / Roissy / Montréal, notre problème d’assurance est réglé à 99%, deux bidons de LHM ont été chargés dans la valise.
What else ?
Brûlez de vieux bois, lisez de vieux livres, buvez de vieux vins … roulez en vieilles voitures
Le lundi 29 juin 2015, nous avons droit à un article sympathique dans le journal Sud-Ouest. Nous ne manquerons pas d’alimenter la journaliste en photos et petits mots.
C’est ici
Ce mercredi 24 juin 2015, lorsque je rentre de ma virée au port, je suis dépité. Voici ce qui était considéré comme dangereux.
Heureusement, une heure plus tard, la compagnie maritime me confirme que, même si je perds une semaine au départ de Bordeaux, je récupère le même navire pour mon Anvers / Montréal.
Arrivée prévue le 19 juillet 2015. Mes produits vont me manquer mais la voiture sera à Montréal avant notre arrivée, ce qui est le principal.
Ce mardi 23 juin 2015, mon conteneur, qui est depuis le vendredi sur les quais de Bassens, est censé embarquer vers Anvers. A 17 heures, coup de téléphone de la compagnie maritime: tout les fluides qui sont dans le coffre sont considérés comme dangereux.
Le conteneur n’est pas embarqué et je ne peux intervenir le jour même.
Le mercredi 24 juin 2015, me voici donc sur le port à chercher mon conteneur.
Je m’approche, c’est bien celui-ci.
Je casse le plomb, la voiture n’a pas bougé, je suis rassuré.
Me voici à devoir vider le coffre. Il fait une chaleur incroyable dans ce conteneur. Les bidons sortis étaient humides, il y a de la condensation partout.
Dans quel état vais-je retrouver Willy après un mois dans un conteneur ?
Enfin, ce n’est pas ma préoccupation principale. Aujourd’hui je dois régler mes problèmes d’embarquement. Le navire est parti sans mon conteneur et le prochain est dans une semaine …
Vendredi 19 juin 2015, c’est LE grand jour. Le conteneur est là, je fais rentrer Willy.
Il faudra huit cales triangulaires ainsi que quatre longues. Le bois est traité aux normes NIMP15 afin de ne pas se retrouver en quarantaine à l’arrivée au Canada.
Deux cales sur chaque roue pour éviter que la voiture n’avance ou ne recule.
Ainsi qu’une latérale par roue pour qu’elle ne ripe pas.
Et voilà le résultat.
L’emballeur ajoute une sangle à l’avant, puis une autre à l’arrière.
Bon voyage !
Ce jeudi 18 mai 2015, je termine la préparation de Willy. Elle sort de vidange, de la 20W50 mais … en FUCHS, pas MOTUL.
Ce n’est pas que je sois inquiet mais … quelques chambres à air sont planquées sous les sièges ainsi qu’une bonne réserve d’huile moteur, de liquide de refroidissement, d’huile de boîte à vitesse et de LHM.
J’ai fait faire un coffre sur mesure. D’une part pour charger les bagages, caisses à outils et divers autres objets sans risquer d’abîmer l’intérieur et …
… d’autre part pour cacher le chargement pour ce périple comme pour nos futurs week-end en ancienne.
Puis passage au lavage, une première depuis que je roule avec Willy, en insistant particulièrement sur les roues, passages de roues et pneus. Pourquoi ? Pour éviter de rester en quarantaine à l’entrée au Canada, ce pays étant très stricte sur le risque lié à l’importation de petites bêtes logées dans les dessins des pneus.
Allez hop, c’est parti.
Et voilà, propre comme un sou neuf.
Me voici de retour au bureau, en attente de mon conteneur.
Ce vendredi 12 juin 2015, Willy était officiellement présentée au club IDéaleDS. Elle a trouvé sur place une compagne idéale.
Et le lendemain, sur proposition de Citroën, ou plutôt de la marque DS, nous faisions une parade dans Bordeaux, de concession en concession. Le succès sur la route est phénoménal.