Ce dimanche 16 novembre 2014, je compte m’attaquer sérieusement au hayon. Je rappelle le concept: remettre une carrosserie pourrie sur une caisse flambant neuve. Je suis donc allé chez Leroy-Merlin pour acheter de l’anti-rouille, de l’acétone et du papier de verre.
« Bonjour Mademoiselle, je souhaiterais du papier de verre pour enlever légèrement la rouille sans l’enlever vraiment mais en l’enlevant suffisamment pour qu’elle ne se propage pas ».
Elle a hésité entre appeler la sécurité et me vendre le premier bout de papier de verre à portée de main, elle a choisi la deuxième solution, je m’en sors bien.
Commençons par l’acétone. On me l’avait déconseillé sur le plastique. Dans le doute, je fais un petit test. Avant:
Après:
Aucun doute, c’était la bonne solution. Ensuite je m’attaque au hayon. Un peu de ponçage, une couche de Rustol, puis une seconde couche le lendemain. Ce sera un peu brillant mais ça devrait le faire.
Motivé, je m’attaque à une aile.
Pas de chance, tout ne part pas au lavage. La crasse est incrustée, il reste des traces. Avant de passer le Rustol, je vais devoir nettoyer plus profondément.
Dans ces conditions, je m’attaque au toit. Il a eu un peu de mal à rentrer dans l’AK, mais j’ai réussi.
Un petit coup de nettoyage.
Et sous la crasse, que trouve-t-on ? Un magnifique toit bi-ton (bleu-gris). Les mauvaises langues diront tri-ton (rouille-bleu-gris), mais laissons parler les mauvaises langues.
Tout comme l’aile, il faudra trouver un produit pour enlever la crasse qui ne part pas avec les traitements classiques.