Auteur : pascalboidron

Le samedi 8 novembre 2014, je découvre un début de remontage de moteur. Malheureusement, JB ne pourra pas aller plus loin car nous n’avons pas encore posé la culasse à rectifier. Mais sincèrement, c’est un bon début, doublé d’une belle surprise.

    

Le Samedi 25 octobre 2014 a lieu ma visite hebdomadaire à Willy. On n’arrête plus JB. Il démonte et moi j’évacue. Mon garage commence à bien se remplir, il faudra faire attention de ne rien égarer.

  

  

   

Samedi 18 octobre 2014, je passe récupérer chez JB le maximum de pièces lourdes. D’une part il n’a plus de place pour stocker, d’autre part je suis censé nettoyer, graisser, préparer toute cette carrosserie car le concept va être de rouler avec cette carrosserie quelque peu pourrie remontée sur un intérieur, une caisse et avec un moteur refaits à neuf.

   

  

  

    

   

   

Samedi 11 octobre 2014, je vais récupérer le vilebrequin chez Motor Center. Il a été rectifié, contrôlé et équilibré. JB va bientôt pouvoir s’attaquer au nettoyage, puis remontage.

  

Il s’agit bien du vilebrequin d’origine, daté du 10 juillet 1963.

  

  

Lundi 29 septembre 2014, comme chaque année je suis en congés une journée suite à un week-end Jaguar et vignobles que j’organise en région bordelaise. Je passe voir Willy et, comme depuis fin janvier, rien n’a bougé. Calmement, j’explique au mécanicien que le projet de voyage est abandonné, le travail n’avance pas et je ne veux pas prendre le risque d’embarquer ma petite famille en galère. Il me dit qu’il ne faut pas s’inquiéter et que nous pourrons partir.

Sincèrement, je n’y crois plus. En 8 mois le chantier n’a pas avancé, ce n’est pas maintenant qu’il faut s’en occuper.

Samedi 4 octobre 2014, je passe voir Willy et …

  

  

   

… le démontage est lancé.

D’une part, Jean-Baptiste ne veut pas que je baisse les bras, d’autre part, la configuration de son garage fait que maintenant il ne peut plus stocker indéfiniment les voitures, il faut du turn-over.

 

Dimanche 14 septembre 2014, je récupère mes sphères pour que Bernard et Sophia me les micro-billent.

  

Mais avant cela, je m’arrête faire une petite pause chez Eric, mon super hydraulicien. On va tester les sphères, juste pour le fun. Elles seront refaites à neuf, il s’agit juste de voir s’il leur reste un peu quelque chose ou pas.

  

Surprise, après près de 40 ans de repos, elles ne sont pas totalement vides.

  

Une fois arrivé chez Bernard, il applique une petite protection.

   

Et c’est parti pour une petite séance de sablage et couche de phosphatant.

  

Bernard à l’oeuvre.

  

Tant qu’à sortir le matériel, Bernard en profite pour faire quelques autres pièces.

   

   

  

  

   

 

Samedi 13 septembre 2014, je récupère mon réservoir. Il est prêt depuis un certain temps, mais comme les travaux sur Willy ne bougent pas trop, je ne me suis pas trop excité pour aller le chercher.

Deux acides différents pour nettoyer l’intérieur et dissoudre la rouille. Deux trous pour gratter et être sûr que tout soit bien évacué, deux disques en aluminium avec joint, rivets, puis un badigeonnage intérieur d’un produit top secret qui permettra une protection optimum de l’intérieur du réservoir sur, au moins, les 50 prochaines années.

Un coup de peinture pour que ça soit bien propre et voilà une affaire rondement menée.

  

Les quelques trous apparus après le sablage ont été soigneusement rebouchés, le réservoir étant à l’intérieur de la voiture, hors de question qu’il y ait la moindre odeur d’essence dans le futur.

Vendredi 12 septembre 2014, Bernard et Sophia s’attaquent à mon carburateur.

   

  

Nettoyage, micro-billage, ça a de la gueule.

  

Il s’agit d’un rare Weber double-corps 2432

   

Comme ça, c’est simple, malheureusement, il y aura des complications. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

   

Samedi 30 août 2014, surprise, Willy a déménagé.

Mon mécanicien étant en passe de se faire exproprier, il a trouvé un petit local pas très loin d’où il était, mais sincèrement beaucoup plus pratique pour moi et bien accessible depuis la rocade bordelaise.

  

Un nouveau départ pour Willy ? Dieu seul le sait. Et encore, ce n’est pas sûr …

Samedi 26 juillet 2014, je m’en vais faire un petit aller-retour à Angoulême chercher ma boîte qui était prête depuis quelque temps déjà. Je prends mon AK350, sécurisation des portes et Yallah ! la RN10 vers Angoulême.

Le samedi, dans le sens sud / nord, c’est un peu plus tranquille, il y a peu de camions à me pousser. Je tiens le rythme mais au moindre faux-plat, c’est mort.

J’ai prévu une petite palette pour caler le tout, et retour, non pas à la maison, mais directement chez mon mécanicien.

   

   

J’en profite pour poser une petite commande.

   

Et surtout, un arbre à cames tout neuf, le mien étant difficilement récupérable.