Restauration

Samedi 3 janvier 2015, je vais poser chez mon mécanicien la bible de la DS 19 ainsi qu’un peu de peinture accompagnée par ses ingrédients.

   

Quand soudain …

   

C’était la surprise du jour. C’est tout simplement magnifique. La dernière fois que j’avais vu le moteur, c’était à la livraison de la culasse rectifiée.

   

Super boulot, je suis ravi.

Samedi 27 décembre 2014, il fait froid et il pleut, mais mon mécanicien veut prélever quelques pièces supplémentaires sur la donneuse. Je ne comprends pas tout mais je le laisse faire.

En avant la meuleuse !

  

Pendant qu’il travaille, j’en profite pour récupérer d’autres pièces spécifiques au break que Bernard et Sophia m’avaient mis de côté.

   

Voici quelques pièces prélevées. Elles ne se fabriquent plus et il est difficile de les faire soi-même. Elles seront traitées et montées sur Willy.

      

Samedi 20 décembre 2014, je passe chez Bernard et Sophia. Pendant que j’étais au chaud au bureau, ils commençaient à désosser le break qui nous sert de donneuse.

  

   

   

Le deal est clair: Bernard récupère tout ce qui peut servir à la réfection de la DSpécial qui est de la même année (motorisation, avant …) et je récupère tout ce qui est spécifique au break. Quant à l’intérieur (un superbe simili grené vert), il sera vendu. Pour mémoire, vous avez eu un article sur ce break dans le Dancho-Journal numéro 21.

   

   

Samedi 13 décembre 2014, je m’en vais vérifier l’état d’avancée des travaux. Toute cette partie sera la plus difficile, la plus longue et la plus onéreuse. Il s’agit ni plus ni moins que de reconstruire les parties touchées. Certaines pièces peuvent être rachetées mais la plupart seront refabriquées.

   

La bombe Galva est indispensable à chaque soudure.

   

   

  

   

Samedi 6 décembre 2014, je viens faire un état des lieux sérieux de la bête après sablage. Ne soyez pas affolés par les dégâts. D’une part, ceux-ci ne sont pas si importants et, d’autre part, j’ai volontairement insisté sur les défauts afin de bien voir où nous allions

Un grand classique des breaks: la traverse du coffre et la vitre de custode arrière.

   

Les traverses latérales sont quelque peu choucroutées.

  

Surprise, les planchers sont sains, même le fond de coffre est presque parfait.

   

Il y aura énormément de travail sur la gouttière.

Ici ou là quelques petits trous, mais rien d’exceptionnel vu le temps et les conditions de stockage.

  

  

Il faut que je vous raconte une histoire … Les anciens propriétaires, garagistes Citroën, partent en vacances comme chaque année en Espagne. Arrivés à leur camping habituel, la chaîne de distribution lâche. Nous sommes au mois d’août, ils n’ont pas l’intention d’attendre qu’un garagiste leur fasse le travail et encore moins de payer pour ce travail qu’ils pourraient faire eux-mêmes à Bordeaux.

Ils décident donc de commander les pièces et de passer par ce tunnel. Madame découpera la tôle avec le couteau à huîtres et ensuite Monsieur opérera la bête depuis l’intérieur.

C’est astucieux mais … la tôle n’a jamais été ressoudée et cela créera une faiblesse qui sera fatale lors d’un choc. Tout bouge, le demi-plancher avant sera à changer.

Bref, comme beaucoup de choses sur cette voiture, ce ne sera que du bricolage.

L’ensemble reste tout à fait correct.

   

Histoire d’argumenter, voici la photo de l’arrière de notre donneuse. Imaginez quelques instants si nous avions imaginé le sauver et donc … le sabler.

  

Alors ? Il n’est pas sain mon break ?

Lundi 1er décembre 2014, que se passe-t-il avec Willy ? Des abeilles auraient-elles envahi le compartiment moteur pour que l’on soit obligé d’approcher ainsi habillé ?

   

Mais non, il s’agit de sabler intégralement la caisse afin d’enlever toute trace de rouille.

  

Dans les 24 heures après le sablage, il faut de suite protéger la tôle nue par une peinture phosphatante. Vu la durée de ces travaux, il y a obligation de le faire à mesure de l’avancée du sablage sous peine de voir la rouille apparaître au bout de quelques jours seulement.

       

Ne pas oublier les dessous.

    

  

En ce samedi 29 novembre 2014, Willy décide de prendre l’air

D’accord, elle prendra l’eau aussi (plus qu’à espérer qu’en plus de tout cela elle n’aura pas son baptême du feu…).

   

  

   

 

Il s’agit juste d’une préparation pour ce qui sera l’évènement le plus important de sa restauration.

Dimanche 23 novembre 2014, le nettoyage a bien avancé. Nous sommes à J-1

Tous les revêtements ont été sortis.

   

Tout ce qui peut être enlevé au tournevis ou à la raclette est enlevé. Pour le reste, il y aura d’autres moyens.

   

 

Ce samedi 22 novembre 2014, je vais rendre visite à Willy pour un état des lieux plus sérieux après démontage.

La situation n’est pas dramatique, mais il va y avoir un peu boulot tout de même.

   

Un petit peu beaucoup ?

   

  

  

J’en profite pour récupérer l’attelage-remorque, je dois réfléchir si je l’installe à nouveau, si je fais sans ou si je mets en place l’attelage hydraulique de notre donneuse. Mais je n’en suis pas là…

Ce dimanche 16 novembre 2014, je compte m’attaquer sérieusement au hayon. Je rappelle le concept: remettre une carrosserie pourrie sur une caisse flambant neuve. Je suis donc allé chez Leroy-Merlin pour acheter de l’anti-rouille, de l’acétone et du papier de verre.

« Bonjour Mademoiselle, je souhaiterais du papier de verre pour enlever légèrement la rouille sans l’enlever vraiment mais en l’enlevant suffisamment pour qu’elle ne se propage pas ».

Elle a hésité entre appeler la sécurité et me vendre le premier bout de papier de verre à portée de main, elle a choisi la deuxième solution, je m’en sors bien.

  

Commençons par l’acétone. On me l’avait déconseillé sur le plastique. Dans le doute, je fais un petit test. Avant:

Après:

Aucun doute, c’était la bonne solution. Ensuite je m’attaque au hayon. Un peu de ponçage, une couche de Rustol, puis une seconde couche le lendemain. Ce sera un peu brillant mais ça devrait le faire.

  

Motivé, je m’attaque à une aile.

   

Pas de chance, tout ne part pas au lavage. La crasse est incrustée, il reste des traces. Avant de passer le Rustol, je vais devoir nettoyer plus profondément.

  

Dans ces conditions, je m’attaque au toit. Il a eu un peu de mal à rentrer dans l’AK, mais j’ai réussi.

Un petit coup de nettoyage.

Et sous la crasse, que trouve-t-on ? Un magnifique toit bi-ton (bleu-gris). Les mauvaises langues diront tri-ton (rouille-bleu-gris), mais laissons parler les mauvaises langues.

Tout comme l’aile, il faudra trouver un produit pour enlever la crasse qui ne part pas avec les traitements classiques.